À leur huitième réunion, à la décision
BS-VIII/16, les Parties au Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques ont prié la Secrétaire exécutive de continuer à entreprendre, en coopération avec les organisations compétentes et dans la limite des ressources disponibles, des activités de renforcement des capacités régionales et infrarégionales, telles qu’une formation en ligne et des ateliers en face à face dans les domaines de l’échantillonnage, la détection et l’identification des organismes vivants modifiés, afin d’aider les Parties à satisfaire aux exigences de l’article 17 et en vue d’atteindre les résultats escomptés du Plan stratégique du Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques pour la période 2011-2020.
À la décision
VIII/3 sur le renforcement des capacités, les Parties ont également demandé à la Secrétaire exécutive de faciliter et d'appuyer la mise en œuvre des activités prioritaires de renforcement des capacités en appui à l’application du Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques, dont l’organisation d’ateliers sur le secteur prioritaire de l’échantillonnage, la détection et l’identification des organismes vivants modifiés.
Le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique a ainsi organisé l’atelier sur la détection et l’identification des organismes vivants modifiés pour l’Afrique francophone, qui aura lieu à Tunis du 5 au 9 mars 2018, avec l’appui du gouvernement de la République de Corée, par le biais de l’Initiative coréenne de renforcement des capacités pour la prévention des risques biotechnologiques, en collaboration avec la Banque nationale de gènes de la Tunisie et le ministère tunisien des Affaires locales et de l’Environnement.
L’atelier a pour objectif de fournir une formation théorique et pratique sur : a) l’échantillonnage, la détection et l’identification des organismes vivants modifiés dans le contexte du Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques et b) les méthodes d’analyse des échantillons utilisées en laboratoire, ainsi que favoriser la mise en commun d’expériences et d’évaluer les besoins et les lacunes des pays pour la mise en œuvre efficace des résultats pertinents au titre du Plan stratégique du Protocole de Cartagena.